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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 12:30

Une image cinema est projetée sur un écran blanc à partir d'une source de lumière proche du rayonnement du soleil (lampe Xenon) qui comporte le maximum de longeur d'ondes possibles visibles. Il est important d'avoir en tête le principe de reproduction de couleurs. La lumière est à la fois une onde (avec une frequence, donc une longueur d'onde) et une particule. Un rayon de lumiere simple comportant une seule onde, sera perçue avec un couleur propre comprise dans l'ensemble des couleurs visibles. Si cette onde est simple, la couleur perçue sera comprise entre le violet (plus petite longeur d'onde visible) et le rouge (la plus grande visible). Il y a une relation donc entre longueur d'onde (1/fréquence) et couleur perçue.

 

500px-Cone-fundamentals-with-srgb-spectrum.svg.png

 

Ceci est une représentation physique de la lumière. Cependant lorsque l'on parle de couleur, on doit parler de perception car la couleur est une interprétation du cerveau humain. En effet, une onde de lumière arrivant dans l'oeil vient rencontrer des cellules sensibles appellées "cônes" , de 3 type, qui chacun seront sensibles à une partie du spectre (ensemble des fréquences de couleur) lumineux visible :

- les cônes sensibles aux ondes "courtes" (S) autour de la couleur bleue.

- les cônes sensibles aux ondes "moyennes" (M) atour de la couleur verte.

- les cônes sensibles aux ondes "longues" (L) autour de la couleur rouge.

Les couleurs qui peuvent etre assimilees à 1 seule longeur d'onde sont appellées monochromatiques.

Or il existe d'autres couleurs, interprétées par le cerveau comme homogènes, mais qui sont en fait un mélange d'ondes, un mélange de couleurs monochromatiques. Le magenta par exemple est un mélange de rouge et de bleu.

Par ailleurs, notre perception des couleurs depend aussi de la luminosité. Ainsi dans la penombre, on distingue peu les couleurs, qui pourtant sont tres visibles en pleine lumiere. De meme, la couleur marron n'existe pas! Il s'agit d'un jaune peu lumineux.

 

Nous avons vu que nous disponsons de cones sensibles chacun autour d'une couleur principale : le rouge, le vert et le bleu.

Ces 3 courbes de  sensibilité  permettent de couvrir l'ensemble du spectre des couleurs monochromatiques visibles. En associant plusieurs onde on peut precevoir d'autres couleurs. Dès lors, il est facile d'imaginer qu'une couleur precue peut etre représentée par un mélange de 3 couleurs dites "primaires", correspondants à la sensiblilite de nos cônes, le Rouge, le Vert et le Bleu. La couleur blanche est l'association des 3 à égale intensité.

 

 

 200px-AdditiveColor.svg.png     200px-SubtractiveColor.svg.png

 

R= Rouge / G = Vert / B = Bleu

Y = Jaune / M = Magenta / C = Cyan

   

 

Image analogique :

Une image « analogique » sur pellicule (après développement du positif) est composée de millions de points (grains) issus du développement. Plus la pellicule utilisée était sensible (rapide) plus les grains sont gros et visibles. Ces points sont disposés sur 3 couches selon le principe de l’absorption de la lumière sur lequel nous reviendrons. Le lumiere blanche de la lampe (le bruleur) passe à traver ses couches d’absorption et formera l’image couleur sur l’ecran. Chaque grain de l’image sur pellicule viendra filter la lumiere blanche pour former la couleur final.

 

  MartinIversenNorway1991Grain.jpg

  Image analogique (argentique) avec grain.

  [Auteur:RX-Guru  Licence: Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license]

 

 : une couche cyan, une magenta et une autre jaune. Il faut noter que chacune de ces couleurs secondaires est composée des 2 couleurs primaires opposées. Ainsi un filtre cyan, qui est composé du bleu et du vert. bloquera donc le bleu et le vert et laissera passer le Rouge.

  La couche Cyan (B+V) laisse passer le Rouge.

  La couche Magenta (B+R) laisse passer le Vert.

  La couche Jaune (R+V) laisse passer le Bleu.

 

 

Image numérique :

 

Une image numérique est composée de points recouvrant toutes la surface de l’image avec un espacement régulier (échantillonnage spacial). Cet espacement (et donc le nombre de points au total) représentera la résolution de l’image, ou plus précisement le « pixel count » (car résolution peut avoir une définition plus précise).

Ces points régulièrement espacés sur toute l’image sont appelés PIxEls (PIcture ELementS = éléments d’image) et ont chacun une position sur la « grille image ».

 

GrafX2_crop.png

 Image numerique avec ses pixels placés en grille.

 [Auteur: Gürkan Sengün  Licence: domaine pulic (image) GPL(logiciel)]

 

 

Pour définir la « résolution » ou le pixel count d’une image, on donne le nombre total de pixels horizontalement (points) et verticalement (lignes). Par exemple une image cinéma 2K aura 2048 points par ligne et 1080 lignes. C’est ici un format de transport (l’image maximum que l’on puisse montrer) à ne pas confondre avec le format de vision du contenu, car l’image peut contenir des « bandes noir » (absence d’information) qui sont soit des masques sur une image plein écran ou bien l’image originale peut avoir été tournée dans un format spécifique, en cinémascope par exemple.

 

... fin de la partie 1...

 

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