ARRI ALEXA
Alors que Red n’existait pas avant l’arrivée du numérique, la société allemande ARRI, elle, était déjà très reconnue depuis longtemps dans l’argentique pour ses caméras ARRIFLEX 35mm et 16mm. ARRI a pris la marche du numérique assez tardivement, mais pour nous délivrer des modèles très performants, les D20-D21 mais surtout depuis 2010 la ARRI ALEXA.
la Alexa de chez ARRI, au salon IDIFF 2012
Si les caméras de chez Red sont les plus « connues », l’Alexa de chez Arri reste sans nul doute la « star des caméras », par la qualité d’image qu’elle procure (dynamique de 13,5 diaph et spectre de couleur).
Elle a aussi un capteur CMOS de taille Super 35mm avec un résolution de 3,5K, l’ALEV III, bayérisé et échantillonné à 14 bits.
L’électronique utilise 2 canaux d’amplifications (bas gain et haut gain) qui perrmettent d’enregister à la fois des détails dans les basses lumières et dans les hautes, et de recombiner les 2 signaux 14 bits pour former un nouveau signal à haute dynamique (HDR : High Dynamique Range) codé sur 16 bits.
L’enregistrement se fait sur carte SxS sur 10 bits en ProRes4444 ou ProRes422 avec ou sans log-C (nous reviendrons sur l’enregistrement log plus tard).
Comme la RED, l’Alexa propose un enregistrement en RAW 12-bits, permettant de garder le signal capteur brut non debayérisé. Mais elle ne procède cependant à aucune compression, elle utilise à la place un codage log qui permet de garder les 16-bits du signal codé en 12-bits (similaire aux formats Cineon et DPX). L’enregistrement n’est possible que sur un enregistreur certifié ARRIRAW T-Link.
Depuis peu existe l’Alexa M, solution de ARRI pour contrer l’avantage de taille de la RED. En effet, la M (M pour Modulaire) permet de dissocier la tête et le corps de la caméra, et donc d’avoir une plus grande flexibilité de montage sur rig (pour la 3D) ou le steadycam.
L’Alexa accepte les montures PL.